On a testé Micropolis, un jeu de Bruno Cathala & Charles Chevallier, magnifiquement illustré par Camille Chaussy et édité chez Matagot !
« La concurrence n’est pas moins féroce chez les fourmis que chez les hommes ! Qui mobilisera la plus grande armée ? Engrangera les plus grosses réserves de ressources ?
Collecte et construction de territoire sont les maître-mots de ce jeu, où chacun doit faire croître sa colonie de fourmis, recrutant des spécialistes noires et des guerrières rouges, et accumulant de la nourriture.
Planifiez sagement, car une seule de ces fourmilières pourra dominer le petit monde souterrain ! »
Micropolis est un énième jeu créé par Bruno Cathala et Charles Chevalier. Oui, énième : si les jeux de Charles sont un peu plus rares, Bruno publie plusieurs jeux par an. À force de créer des jeux, ils prennent de l’expérience, ils finissent par savoir ce qui fonctionne ou pas, et comment créer un jeu adapté à un public donné.
Micropolis, c’est ça : un jeu terriblement bien adapté et réglé au micro-poil. Micropolis est un vrai jeu de stratégie, avec de vrais choix et un net intérêt. Pour autant, les règles restent simples et les joueurs ne sont jamais débordés par des choix dont ils ne peuvent évaluer l’intérêt : on prend une tuile (maximum 7 possibilités), et on a deux endroits où la placer. C’est tout. Difficile de faire plus simple, et l’on comprend vite les différents moyens d’acquérir des points de victoire.
Ajoutons à cela que les parties sont rapides, que les dessins de fourmis façon civilisation grecque sont adorables, et que le thème (original et drôle) est bien rendu, et vous tenez un jeu familial idéal, intéressant tant pour les plus jeunes que pour les adultes. Top !
Oui, mais… Si vous êtes très joueurs, si des jeux comme Kingdomino ou Le petit prince vous disent quelque chose, il est possible que la lecture des règles de Micropolis vous ait donné un air de déjà-vu. Et c’est normal : la recette est connue, et au-delà de son thème le jeu propose peu de nouveautés.
A l’heure où sont écrits ces mots, on l’a joué à deux et à quatre et on n’a pas vraiment vu de différence.
Bref, si vous cherchez l’originalité, il faudra peut-être essayer autre chose. Mais si vous cherchez un jeu familial rapide et intelligent, foncez !