Pandemic system – World of Warcraft : Wrath of the Lich King – Un jeu coopératif !

On a commencé à cocher les cases des #défisludiques2022 !


Pandemic system – World of Warcraft : Wrath of the Lich King est un jeu pour 👥 1-5 joueurs 📆à partir de 14 ans 🕔45 à 60 minutes de jeu 🖊 Créé par Alexandar Ortloff, Justin Kemppainen et Michael Sanfilippo 🖌 et illustré par Atha Kanaani 📌il est édité chez Z-Man games

Comme son nom l’indique, Pandemic system – World of Warcraft : Wrath of the Lich King est un jeu inspiré du système Pandemic… et de World of Warcraft.

Pamdemic System

Pandemic… ou Pandémie, le jeu de Matt Leacock, vous connaissez ? C’est probablement l’un des plus célèbre jeux coopératif. Il est sorti en 2008 et n’a cessé de faire des petits depuis. On compte à ce jour près de 20 jeux dans la gamme ! Dans les plus « originaux » citons Le règne de Cthulhu, Ibéria, Montée des eaux, La chute de Rome

Le principe ? On garde la même mécanique de base et la même organisation du tour… Action, pioche, génération de l’adversité ! Le nombre d’actions et de cartes peut varier, mais la structure du tour reste toujours la même.

On l’avoue, ayant déjà été mis à un peu toutes les sauces, on ne s’attendait pas à grand chose en jouant à celui-ci, et pourtant ce fut une excellente surprise ! Et on y a rejoué ! Ce qui n’arrive pas fréquemment, avouons-le.

World of Warcraft : Wrath of the Lich King utilise les mécaniques de Pandemic certes, mais on n’a pas du tout l’impression de jouer au même jeu.

World of Warcraft


Dans ce jeu de plateau, on incarne des personnages légendaires de l’univers de World of Warcraft qui affrontent ensemble des hordes de morts vivants perfides pour finir par affronter le Roi-Liche himself derrière les portes de la Citadelle de la Couronne de Glace !

En effet, le plateau de jeu représente le Norfendre, le continent glacial au nord d’Azeroth, avec ses villes, villages et forteresses reliées par des routes. Le jeu regorge de figurines : Arthas, le Roi-Liche lui-même, des goules et abominations à combattre, mais également 7 Héros parmi les personnages les plus célèbres de la saga. On retrouve ainsi Jaina, Sylvanas, Muradin…

Et puis, il faut le dire, sans mauvais jeu de mots, les figurines des personnages (et les autres) sont juste Wow !

Le jeu est coopératif. A son tour, un joueur peut effectuer 4 actions, parmi lesquelles se déplacer, combattre les adversaires, mais également progresser dans les différentes quêtes du jeu. Ces deux actions nécessitent un jet de dés, améliorable avec les cartes qu’on a en main. Quand un joueur a terminé son tour, on passe au Fléau qui se répand sur le plateau, à coups de goules et d’abominations.

Pour gagner les parties, les joueurs doivent parvenir au bout des quatre quêtes avant que le marqueur Désespoir n’atteigne le bout de la piste.

Par rapport à l’original donc ? Wrath of the Lich King est à la fois proche et très différent. Si la structure globale du tour et le principe d’actions sont les mêmes (Pandemic System Sic…), le jeu est moins tactique et plus aléatoire, principalement à cause des jets de dés. Pour autant, ceux-ci ne sont pas gênants, mais offrent un côté épique et héroïque que Pandémie n’a pas. Et il faut revoir sa stratégie globale par rapport à Pandémie : appliquer une recette connue ne fonctionnera pas.

Le jeu est moins tactique et plus aléatoire, principalement à cause des jets de dés.


Un jeu à essayer, si vous aimez les coopératifs, si vous aimez le Pandemic System ou si vous aimez l’univers de World of Warcraft ou les trois ou un seul des trois ou que vous voulez faire comme nous et valider la case « jouer à un jeu coopératif ».

Blague à part, c’est peut-être la boîte de Pandémie la plus adaptée aux jeunes, grâce à son thème plus fun et héroïque. Et puis… Warcraft (le jeu vidéo) datant de 1994, il est probable que beaucoup de parents y aient également joué ! Ne serait-ce pas un thème parfait pour rassembler 2 générations ?


Un jeu coopératif

Parce que oui, jouer à World of Warcraft : Wrath of the Lich King nous a permis de valider un premier #défisludiques2022… Même si franchement, on ne va pas se mentir, ce n’est certainement pas le défi le plus compliqué à valider. Évidement, les possibilités en terme de jeux coopératifs sont pour ainsi dire infinies ! S’il était parfois difficile il y a 20 ans de trouver un jeu coopératif, c’est aujourd’hui un type de jeu extrêmement populaire ! Que ce soit pour les petits ou pour le grands. Et c’est tant mieux parce que l’intérêt du jeu coopératif est grand !

Pour l’apprentissage de la défaite d’abord. Parce que oui, il est toujours plus facile de perdre ensemble contre le jeu que de perdre contre un adversaire bien réel. Et il faut bien l’avouer… dans les jeux coopératifs on perd souvent. 😀 Pour les plus petits, on pourra citer le très célèbre Verger de chez Haba, où les joueurs lutent contre le hasard du dé afin de cueillir tous les fruits du verger avant que le célèbre corbeau n’arrive pour les manger. Chez les grands, l’exemple qui revient régulièrement quand on parle de cette difficulté est le jeu d’Antoine Bauza, Ghost Stories. Combien de groupe de joueurs avertis s’y sont cassé les dents ? Levez la main ! Et pourtant, ils n’ont pas abandonné.

Parce que la ténacité et la coordination font aussi partie des choses mises en avant par les jeux coopératif ! En effet dans le jeu coopératif, la défaite fait partie du plaisir du jeu. La défaite donne envie de recommencer pour y arriver. Elle laisse place à de grandes discussions stratégiques. Les joueurs se coordonnent, mettent au point un plan pour vaincre ce satané jeu ! Et c’est tout bon 🙂 Parmi ceux sur lesquels on s’est bien cassé les dents … et on a aimé ça … citons Robinsson Crusoé d’Ignacy Trzewiczek !

Mais attention au phénomène de leader… Une partie peut devenir un véritable enfer sur table si l’un des joueurs prend le lead et donne des ordre aux autres durant toute la partie. Alors oui, peut-être qu’il a mieux compris que les autres… Oui, peut-être qu’il a plus d’expérience du jeu… Oui peut-être que dans le cadre d’un team building ça permet de voir se dégager les différentes personnalités… Oui, peut-être qu’il y a plein de bonnes excuses… Mais non ! Stop ! C’est hyper désagréable ce comportement.

Et si vous voulez éviter ça, il y a quelques jeux – ceux que j’appelle les « vrais coopératifs » – qui ne permettent pas ou que très peu ce phénomène de prise de lead. Ce sont typiquement des jeux à informations cachées, des jeux où les joueurs ne connaissent pas tous les paramètres et à communication réduite. Du coup, c’est tout de suite plus compliqué de tout diriger ! Citons The Game de Steffen Benndorf et The Mind de Wolfgang Warsch, qui sont deux jeux de cartes. Pas de débordement de matériel comme dans les jeux précédemment cités, juste des cartes et quelques jetons. L’objectif étant de poser les cartes dans un certain ordre, sans connaitre bien sûr les cartes des autres joueurs et sans pouvoir communiquer, sinon ce serait trop facile. Un autre exemple dans la même veine est Hanabi d’Antoine Bauza.

Il existe encore d’autres façons d’éviter cet effet leader. Certains jouent sur la complexité du jeu et l’impossibilité pour un seul joueur de gérer tous les paramètres (Spirit Island de …….). D’autres ajoutent une pression du temps (Unlock, Space Alert). Enfin, une poignée intègre des mécanismes semi-coopératifs et des objectifs personnels (Dead of Winter), ou carrément la présence de traîtres (Battlestar Galactica, Les Chevaliers de la Table Ronde). Mais dans ce dernier cas, peut-on encore parler de jeu coopératif, ou s’agit-il d’un jeu en équipes ?

Bref, en matière de jeu coopératif, ce n’est pas le choix qui manque ! Et si vous ne trouvez pas votre bonheur dans ceux cité plus haut, vous pouvez toujours regarder du coté de La Chasse aux Monstres (Antoine Bauza), Attrape Monstres (Justin De Witt), Zombie Kids Evolution et Zombie Teenz Evolution pour les enfants. Et parmi nos favoris, pour adultes, en plus des jeux déjà cités, on retrouve Paléo, Gloomhaven, The Crew, Le 7e Continent, Harry Potter – Bataille à Poudlard, et Sherlock Holmes. Oui, on avoue : on a un petit faible pour le genre, à la maison.

Bon jeu !


N’oubliez pas vous aussi de valider les #défisludiques2022 et de les partager avec nous !